Les observatoires de l'habitat

Les cahiers de Scalen #42
LES LOYERS DU PARC PRIVÉ DANS L'AGGLOMÉRATION NANCÉIENNE - Bilan 2017

Au 1er janvier 2017, les loyers médians de la Métropole du Grand Nancy et de la Communauté de communes du Bassin de Pompey (CCBP) s’élèvent respectivement à 9,2 €/m² et 7,5 €/m² pour l’ensemble des logements du parc privé.
Deux catégories de loyers sont étudiées : celle des locataires stables qui habitent le même logement depuis plus d’un an et dont la valeur est encadrée par l’Indice de référence des loyers (IRL), et celle des nouveaux locataires qui acquittent un loyer de relocation reflétant la valeur du marché au moment de l’enquête.
Sur la Métropole, en 2017, les loyers médians de l’ensemble des locataires stables et des relocations s’établissent respectivement à 9,0 €/m² et 9,7 €/m². Un nouveau locataire paye ainsi un loyer 7,7 % plus cher que celui d’un locataire stable. Sur la CCBP, l’écart est de 2,7 %.
Le niveau des loyers résulte d’une conjonction de multiples facteurs. Si les critères structurels des logements (type de bien, surface, époque de construction…) influencent directement le niveau des loyers, on observe que l’ancienneté des locataires impacte aussi leur évolution. Ainsi, un locataire en place depuis plus de 10 ans paiera un loyer 15 % moins
cher que celui ayant loué son logement en 2016, sur la Métropole, et 7 % de moins sur la CCBP. Ces écarts de loyers sont renforcés suivant la localisation géographique du bien : pour des caractéristiques similaires, un locataire paiera un loyer 22 % plus cher au m² dans l’hypercentre de Nancy que sur la CCBP. Parmi les métropoles françaises, le Grand Nancy présente les niveaux de loyers les plus abordables. 

Les cahiers de Scalen #43
LE MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF DANS LE SUD54 - Bilan 2017 et résultats 2018

L’année 2017 se caractérise par une reprise de l’activité de la construction, prolongeant ainsi les dynamiques constatées en 2016. Les autorisations de construire et des mises en chantier ont été boostées par la construction de logements sociaux, de structures d’hébergement pour étudiants, jeunes en formation et des résidences seniors réalisées en régime « location meublée professionnelle ».
Sur la Métropole du Grand Nancy, avec 1 211 logements, les mises en chantier ont ainsi augmenté de 114 % entre 2016 et 2017, dépassant largement les rythmes national (+ 23 %) et régional (+ 43 %). Concernant les autorisations de construire, l’augmentation observée en 2016 se poursuit également en 2017 dans la Métropole avec un total de 1 572 logements (+ 94 % en un an). En 2017, la vente de logements neufs connaît une baisse de 30 % par rapport à une excellente année 2016, mais le volume vendu reste supérieur à la moyenne des 5 dernières années. Les dépôts de nouveaux permis de construire ne se sont pas encore traduits en offre commerciale. Le nombre de logements mis en vente reste en effet inférieur au nombre de ventes ce qui génère une baisse des stocks.
Les premiers résultats de 2018 montrent également une progression du volume des logements autorisés et commencés mais à un moindre rythme que l’année précédente.

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Les cahiers de Scalen #44
LE MARCHÉ DU LOGEMENT ANCIEN DANS LE SUD54 - Transactions des particuliers - Bilan 2008/2017

Après les reprises ponctuelles constatées en 2010 et 2011 succédant aux années de crise, le volume des logements vendus dans le Sud Meurthe-et-Moselle est reparti à la hausse, avec un record en 2017. En effet, avec 6 514 ventes en 2017, le marché des particuliers dans l’ancien connaît ainsi une croissance plus importante que l’année précédente : + 12 % en 2017 contre + 4 % en 2016. 
Si cette reprise est constatée sur l’ensemble du territoire Sud Meurthe-et-Mosellan et de la Métropole du Grand Nancy, la ville de Nancy enregistre la plus forte progression du volume des ventes entre 2016 et 2017, soit + 19 % contre 12 % pour l’ensemble du territoire.
Malgré une légère progression des prix entre 2015 et 2017, la tendance de la dernière décennie est plutôt à la baisse : les prix constatés en 2017 n’ont pas trouvé leurs niveaux d’avant la crise de 2008. La moitié des ventes enregistrées en 2017 dans le Sud Meurthe-et-Moselle (hors Grand Nancy) est inférieure à 129 200 € pour les maisons, et à 1 071 €/m² pour les appartements. Les montants médians dans le Grand Nancy sont respectivement de 198 500 € pour l’individuel et 1 698 €/m² pour le collectif. 
Le marché de l’ancien continue de répondre aux capacités d’achat des primo-accédants et des familles modestes. Outre des prix inférieurs à ceux pratiqués dans le marché du neuf, il propose une diversité de produits (typologie, localisation) qui permet aux ménages de trouver un bien adapté à leurs besoins et à leur budget.

Les cahiers de Scalen #46
LES LOYERS DU PARC PRIVÉ DANS L'AGGLOMÉRATION NANCÉIENNE - Résultats 2018

Au 1er janvier 2018, les loyers médians de la Métropole du Grand Nancy et de la Communauté de communes du Bassin de Pompey (CCBP) s’élèvent respectivement à 9,3€/m2 et 7,5€/m2 pour l’ensemble des logements du parc privé. L’agglomération nancéienne présente les niveaux de loyers parmi les plus abordables en France.
Sur la Métropole, les loyers médians de l’ensemble des locataires stables et des relocations s’établissent respectivement à 8,9€/m2 et 10€/m2 . Un nouveau locataire paye ainsi un loyer 12,4% plus cher que celui d’un locataire stable. Sur la CCBP, l’écart est de 7%.
Si les données collectées dans cet observatoire ont pour objectif principal d’expliquer les mécanismes de formation et de positionnement des loyers, elles permettent également de zoomer sur des problématiques spécifiques du parc privé. Ainsi, pour les résultats de 2018, deux analyses ont été menées :
• La spécificité du parc datant de la période 1946-1970 dans le marché.
• L’impact des étiquettes énergétiques sur le montant des loyers, au travers de l’analyse des diagnostics de performance énergétique (DPE).
Concernant le parc de la période 1946-1970, le loyer hors charges est moins cher que celui des autres périodes, quelle que soit la typologie. Si l’on tient compte des charges locatives qui sont généralement importantes (chauffage collectif, etc.), le coût global est quasi similaire. La performance énergétique joue un rôle significatif sur les loyers : un logement avec une mauvaise étiquette (F-G) subit une décote qui peut atteindre 7% par rapport à un appartement de classe D.

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